Point sur les étoiles

30.12.2016
This NASA/ESA Hubble Space Telescope image of the cluster Westerlund 2 and its surroundings has been released to celebrate Hubble’s 25th year in orbit and a quarter of a century of new discoveries, stunning images and outstanding science. The image’s central region, containing the star cluster, blends visible-light data taken by the Advanced Camera for Surveys and near-infrared exposures taken by the Wide Field Camera 3. The surrounding region is composed of visible-light observations taken by the Advanced Camera for Surveys.

This NASA/ESA Hubble Space Telescope image of the cluster Westerlund 2 and its surroundings has been released to celebrate Hubble’s 25th year in orbit and a quarter of a century of new discoveries, stunning images and outstanding science. The image’s central region, containing the star cluster, blends visible-light data taken by the Advanced Camera for Surveys and near-infrared exposures taken by the Wide Field Camera 3. The surrounding region is composed of visible-light observations taken by the Advanced Camera for Surveys.

De petites étoiles d’or constellent les grands pots noirs des bougies intérieur-extérieur de 1,5kg au parfum Baies. Etoiles ? Intérieur et extérieur ? Poids ? Noir ? Combustion ? Tout ceci a un parfum d’Univers. Un petit point sur les étoiles semble de circonstance…

Une étoile est une boule de gaz en équilibre qui produit de l’énergie. Cette énergie lumineuse provient des réactions de fusions nucléaires en son cœur qui la dilatent. Cette expansion équilibre la force gravitationnelle qui tend à la contracter. Dans l’Univers dit observable, on estime qu’il y a dix mille milliards de milliards d’étoiles. Chaque jour en naissent des milliards et meurent des millions. La Voie Lactée, petite galaxie dans laquelle est notre soleil, comprendrait une à deux centaines de milliards d’étoiles. Et il y aurait cent milliards de galaxies. Ces galaxies sont regroupées en amas, lesquels se structurent en superamas homogènes dans l’Univers. Les astrophysiciens ne savent dire si ce sont les étoiles qui se sont regroupées en galaxies, ou si au contraire de super ensembles originels se seraient fractionnés en sous-groupes dont l’unité est l’étoile. C’est la mécanique gravitationnelle qui a condensé les structures et organisé les corps célestes entre eux. Tout ceci serait apparu entre 400 mille ans et un milliard d’années après le Big-Bang. Théoriquement, le Big-Bang est la naissance de l’Univers, donc de l’espace. Cet espace est en expansion. Le diamètre actuel de l’Univers serait de 82,8 milliards d’années-lumière. Selon la théorie de la Relativité Générale d’Einstein, la distance est relative à la vitesse, donc l’espace au temps. Cet espace-temps sera alors déformé et courbé par les trajectoires des corps massifs. La gravitation est la manifestation naturelle de la courbure de l’espace-temps. Jusqu’ici, rien de bien sorcier. C’est à la portée du moindre perroquet.

Un beau jour, ayant consommé toutes ses réserves de carburant, l’étoile meurt en explosant et s’effondre sur elle-même. Si sa masse est inférieure à 8 fois celle du soleil nait une naine blanche. Si sa masse se situe entre 8 et 40 fois celle du soleil, son explosion produit une supernova  et crée une étoile à neutrons, ou pulsar. Lorsque la masse de l’étoile est encore supérieure, son effondrement déforme le tissu élastique de l’espace-temps par une incurvation formant un puit dans lequel matière et énergie s’engouffrent : un trou noir. Il se localise par la vitesse de trajectoire elliptique d’étoiles qu’on n’explique que par l’existence d’un tel objet massif invisible qui accélère leur trajectoire. Cet objet, le trou noir, est supposé – mais nombre d’observations corroborent son « existence ». Et si ce trou noir avait une sortie où il restituerait ce qu’il a englouti ? Alors ce serait un trou de ver, créant une galerie dans l’Univers comme un ver dans une pomme : cette galerie pourrait ouvrir sur un autre endroit de l’Univers et en raccourcir l’accès par la distorsion de l’espace-temps, mais pourrait tout autant donner l’accès à d’autres Univers. Stephen Hawkings aurait malicieusement infirmé cette théorie en avançant que si c’était le cas beaucoup de touristes du futur viendraient nous visiter, hors nous n’en voyons pas…

Tout ceci est savamment et rigoureusement hypothétique : la matière qui constitue étoiles, astres, planètes et nébuleuses n’équivaut qu’à 4% du bilan total de masse et d’énergie de l’Univers. Tout ne tient que par 96% d’inconnus absolus mathématiquement conjecturés: 22% de matière noire et 74% d’énergie sombre, une force antagonique à la force gravitationnelle qui expliquerait l’extension de l’Univers. Quant aux étoiles, elles s’éteindront vers mille milliards d’années, faute de gaz pour en former de nouvelles. Elles s’évaporeront… Ne devrait rester que des vestiges stellaires, naines blanches, étoiles à neutrons, étoiles naines, planètes, corps rocheux astéroïdes et trous noirs… Plus loin encore, ceux-ci s’évaporeront aussi. Mais l’effondrement des étoiles à neutrons en créera peut-être de nouveau, qui s’évaporeront encore… C’est à se demander si l’Univers est né sous une bonne étoile.

Et c’est une année de lumière que memento vous souhaite…

Toutes les informations compressées proviennent de diverses conférences de Jean-Pierre Luminet, astrophysicien au Laboratoire Univers & Théories de l’Observatoire de Paris – Meudon, Directeur de recherche au CNRS, écrivain, qui aime à citer ce poème :

Parfois les nuits sont si claires
Qu’elles sont comme un appel
Il peut y avoir tellement d’étoiles
Que dans ce fouillis solennel
A peine si tu distingues
Çà et là quelques étoiles :
Celles qui sont condamnées.

(Eugène Guillevic)