L’écriture de lumière

13.11.2014
Per Bak Jensen (Birds, 2014) - Galleri Bo Bjerggaard

Per Bak Jensen (Birds, 2014) - Galleri Bo Bjerggaard

Le Grand Palais, à Paris, accueille la 18e édition de Paris Photo, du 13 au 16 novembre 2014. Cette foire internationale de la photographie rassemblera 143 galeries, 26 commerçants de livres d’art, comptabilisant ensemble 35 pays et… 1231 artistes.

L’étymologie de photographie vient du Grec : photo signifie lumière, et graphein écrire, peindre ou graver.

Afin de mettre fin à une trop longue série de confusions, il est conseillé de consulter, sur le site officiel de cette manifestation, l’excellente page de glossaire, de façon que nul ne puisse plus jamais confondre une photographie d’un autochrome, d’un cyanotype, d’un daguerréotype, d’un dessin photogénique, d’une impression de jet d’encre pigmentaire, d’un négatif sur papier ou d’un négatif sur verre Collodion, d’un papier salé, d’un planotype, d’un tirage à développement chromogène, ou encore d’un tirage sur papier albuminé – en attendant que cette liste ne s’enrichisse encore.

Par-delà les techniques, les modes et les compétences, il reste cette qualité inqualifiable qu’est le regard d’un photographe, sa signature optique, son saut dans l’instant, sa prise de risque, sa capture d’une histoire dans l’instantané. Le talent semble toujours résister aux grilles qui le circonscrivent.

Mais la photographie, c’est aussi l’exercice de l’œil du spectateur : apprendre à recevoir la puissance d’un cliché sans se laisser abuser par les effets de manche, les vaines prouesses techniques et les parodies des grandes œuvres. C’est encore ici l’intérêt de cette confrontation de tant de matière visuelle depuis l’invention de la photographie jusqu’à aujourd’hui, sélectionnée par des galeristes mondiaux aux regards les plus acérés, chacun dans son domaine ou sa période d’expertise.

diptyque est l’un des supports officiels de cette manifestation extraordinaire qu’est le rendez-vous international de Paris Photo.