Kimonanthe

10.10.2016
Eau de parfum Kimonanthe

Eau de parfum Kimonanthe

Kimonanthe rejoint la collection exclusive des eaux de parfum de La Collection 34. Parmi son bazar recherché, fruit d’associations avec des artisans de haute adresse, cette eau au verre craquelé se pare d’énigmes au fil de ses versants transitoires de senteurs orientales.

Son nom, Kimonanthe, évoque à dessein le Japon par sa consonance avec le kimono, tandis qu’« anthe » est emprunté à l’osmanthus, l’olivier à thé d’Asie. Ils sont comme deux pans d’une histoire qui s’entrelacent pour composer son parfum : la fleur blanche de l’osmanthus, et le zukoh, nom donné au Japon à cet encens en poudre frotté dans la main, appliqué sur soi ou tantôt jeté au ciel par dévotion. On en sentait parfois les effluves émaner d’une large manche d’un kimono animée d’un mouvement cérémoniel.   

Les petites fleurs blanches de cet arbuste à feuillage persistant délivrent une odeur heureuse qui échappe aux catégories connues, et chevauche celles qui le sont, tantôt fruitée, laiteuse, non sans nuance animale. Mais mariée à la captation du zukoh, le parfum acquiert un ton boisé, se pique d’épices, de camphre et de girofle. Les notes basses d’osmanthus, confites aux nuances d’abricot, libèrent alors les notes fumées de l’encens en hauteur. Ces tons s’étagent, se commuent et s’harmonisent dans un manège de senteurs particulièrement sensible aux variations d’acidité de la peau. Alors que ses évanescences ravissent, son parfum se personnalise en le portant et avec le temps. Aussi Kimonanthe demeure-t-elle mystérieuse.

A teinte d’or ombré, Kimonanthe est contenue dans un flacon de verre à la surface craquelée. Cette cartographie de verre, unique à chaque flacon, provient des ateliers Waltersperger : cette Maison de grand savoir-faire dont les archives de flaconnage sont un trésor sans égal est le tout dernier verrier-cristallier semi-automatique français, sa fabrication industrielle sollicite une intervention manuelle très qualifiée. Le bouchon de Kimonanthe est un hommage aux bijoux en résine de verre que Christiane Montadre-Gautrot, fondatrice de diptyque avec ses amis Desmond Knox-leet et Yves Coueslant, confectionnait elle-même dans les années 60.

Avec l’olivier de Chine et l’encens du Japon. Kimonanthe paraît originaire d’orient. Mais l’originalité de recherche de sa composition, due à Fabrice Pellegrin, lui acquiert un caractère olfactif aigu qui ondoie… Emouvant et mouvant, son orient désoriente, pourtant Kimonanthe convie un calme éveil.