La cosmétique infusée

26.08.2016
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C’est par la cosmétique infusée que s’élabore L’Art Du Soin pour le Visage de diptyque. Son souhait et sa science sont de collecter et de restituer les bienfaits thérapeutiques des plantes. Les techniques d’obtention de leurs substances actives y sont naturellement essentielles.

La cosmétique infusée recouvre quatre méthodes de traitement des végétaux : l’infusion, la macération, la distillation et l’extraction. Chaque technique est choisie pour sa restitution la plus fidèle des éléments recherchés que sont les minéraux, les agents hydratants, les acides aminés, les vitamines, les oligo-éléments, les sucres, les acides gras essentiels. Tout ou partie de la plante, pétale, écorce, graine ou feuille, est traitée selon ses qualités et effets.
            L’infusion est une méthode immémoriale d’imprégnation, où la matière première est mise à tremper dans un liquide. Celui-ci peut être porté à ébullition mais non nécessairement, et sa consistance sera aqueuse ou grasse, toutes variations dépendant de la plante et des essences voulues.
            La macération est une infusion dont le liquide est laissé froid ou tiède. Elle est alors plus longue. Le suc recueilli d’une macération dans l’huile, particulièrement concentré, est un oléat.
            La distillation expose le végétal frais aux vapeurs d’une ébullition. Lors de son passage le long du condenseur, la buée sépare les huiles essentielles de l’hydrolat. Ce dernier, aussi appelé eau de fleur, préserve le pouvoir optimal des agents actifs. Ce sont souvent les extraits d’une macération qui sont distillés. Une distillation répétée se nomme cohobation.
            L’extraction est une opération chimique qui isole l’élément végétal dans du gaz « CO2 supercritique » à basse température. Cette technologie protège l’intégrité totale des cellules. Elle est utilisée pour la confection du parfum des concrètes. L’extraction permet de recueillir « l’absolue » d’une substance, qui concentre ses matières moléculaires riches, dont acides gras, esters, vitamines et stérols.

Créée il y deux ans, la collection L’Art Du Soin pour le Visage ouvre aujourd’hui son second chapitre. Le premier s’était concentré sur les hydrolats acquis par la technique de l’infusion lente. Le nouveau privilégie les oléats. Expressément l’oléat de rose. Enfin, les deux pans de cette collection recourent aux techniques de séchage et de broyage de pétales ou de graines, donnant des poudres qui complètent les techniques précitées des distillations à la vapeur d’eau, des macérations aqueuses à froid donnant les extraits et de macérations à l’huile végétale donnant les beurres.
Enfin, de la sélection, du contrôle et de la pesée des matières premières jusqu’aux méthodes de mélange assurant l’activation des éléments assemblés, c’est tout un processus de précellence de fabrication chimique qui est mis en œuvre.

La cosmétique infusée de diptyque a pour dessein le soin par la naturalité. Bannis sont les parabènes, les silicones, les huiles minérales, les sels d’aluminium et autres tensio-actifs. Les diverses acceptions du terme de soin – attention, remède et application – sont ici chacune prise en considération par l’Art du Soin du Visage, dont les effets sont le bien-être et la saine luminosité de la peau à l’éclat naturel.