La Collection 34

02.10.2017
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Voilà quatre ans qu’à la rentrée, diptyque dévoile sa Collection 34 joliment hétéroclite, mariant eaux de parfum et matières parfumées à un bazar d’articles savamment exécutés par des maîtres artisans : verriers, cristallier, céramiste, styliste, graphiste…

diptyque est parfumeur, c’est le cœur de son métier et sa vocation de Maison. Mais conjointement, la Collection 34 fait vivre un esprit, met en scène une personnalité et invite à y participer de fidèles affinités avec des gens de métier.
L’esprit est celui des premiers temps de diptyque, quand ses fondateurs proposaient dans leur boutique des ouvrages d’artisans glanés dans leurs voyages lointains, avec lesquels ils avaient noués des liens d’estime. La boutique du  34 boulevard Saint Germain était alors un gracieux capharnaüm d’esthètes, un bric-à-brac de voyageurs éclairés, au sein desquels les trois amis proposaient leurs créations textiles dont ils composaient les motifs.
La personnalité évoquée se distingue par ses qualités de curiosité, du sens de la fantaisie, du goût sûr qui se fie à son œil et écoute son intuition, et du respect profond du travail fait à la main, avec soin et savoir-faire.
Aussi les affinités avec des artisans furent sûres et suivies dès les débuts de diptyque. Les liens de confiance ont toujours été de la partie dans son histoire créative.
La Collection 34, dans un nouveau contexte de la Maison, s’attache à faire vivre ces traits fondateurs, en reprenant des thèmes d’alors, par exemple les motifs graphiques, comme en en inventant, avec des artisans consciencieux, tous convaincus que l’attention, le temps et l’unité l’emportent sur la dispersion, la hâte et le volume. Ses articles sont exclusifs aux boutiques diptyque et limités en quantité.

La Collection 34 fleure avec l’idée de surprise : chaque objet qui la compose surprend et se prête à faire une surprise. En un mot, c’est un filon de bonnes idées de cadeaux. C’est avec cette idée en tête que diptyque et les artisans associés à cette collection ont œuvré ensemble, celle de proposer, accessoirement aux eaux de parfums, des petites productions belles à regarder, de facture délicate, et qui s’emploient quotidiennement, qui se vivent en irriguant discrètement le lien à la personne qui l’aurait offerte.
Mais qui dit surprise dit motus. L’eau à la bouche mais rien de plus : des photophores exécutés par des maîtres verriers, ceux richement colorés de Vincent Breed qui incorpore des minéraux dans le verre en fusion et reprend d’anciennes traditions de souffleur de verre, ou, dessinés par Jean-Marc Gady, torsadé de Ninyve et celui du cristallier Waltersperger qui emprunte à l’inventeur Fresnel ; des socles de bougie et éteignoirs en céramique qui offrent des variations avec les motifs colorés diptyque des premières années ; des boules de verres décoratives diffractant et faisant chatoyer les lumières ; un vase de cire inspiré d’une collection de vases antiques de la famille des Médicis ; des pochons de tissu imprimé d’abord destinées aux flacons de parfum, puis à tout usage qui plaira… Pour la partie parfumée, bien sûr les quatre eaux de parfum Kimonanthe, Eau Mage, Ôponé et Benjoin Bohème, puis un nouveau cierge, et enfin deux novations baroques de senteurs : une série de tubes de verre bariolés soufflés par Laurence Brabant contenant du papier parfumé, et un diffuseur parfumé de papier roulé en tiges…

Cet aperçu ne dit rien des couleurs, du toucher, du charme ni des fragrances. C’est toute l’idée de la Collection 34, née de curiosité et destinée à la curiosité, inventée casuellement au fil des talents et proposée à la surprise… C’est le diptyque insolite et féru d’artisanat. Selon la formule : aucun hasard, mais quel bazar !